L'art de (se) diriger ( le blog de Laurent Pellegrin)

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Vacances et travail : accrocs et dépendances

Selon Muriel Jasor dans les Echos du 16 juillet 2010, "Il y a des dépendances plus ou moins honteuses, l'alcool, le jeu, la drogue, la nourriture… et d'autres plus avouables comme les frénésies de shopping ou l'addiction aux SMS et aux réseaux sociaux. En revanche, il est une dépendance qui réussit à se présenter sous un jour résolument positif : le travail.

« Le travail s'est invité dans la vie personnelle pour trois principales raisons », explique Pascal Gallois, associé du cabinet Pacte Conseil et auteur de l'ouvrage « Manager (presque) sans stress » (éditions Liaisons). « Un, en raison d'un phénomène purement technologique, qui permet à tout un chacun d'être joignable à tout moment. Deux, parce que le temps se réduit et que chacun se montre toujours plus impatient. Trois, parce que beaucoup mesurent leur importance à l'aune du nombre de sollicitations et de messages qu'ils reçoivent. » Certains salariés ressentent une réelle inquiétude, voire un sentiment de culpabilité, à s'absenter. En vacances, ils expriment aussi un vif besoin d'être surinformés en permanence : de fait, Médiamétrie a relevé six fois plus de consultations du Web en août 2009 qu'en août 2008.
« Pourtant, hormis quelques incontournables, dans 95 % des cas, ils doivent pouvoir organiser leur absence en amont et anticiper les cas d'urgence », estime Pascal Gallois. Mais c'est oublier que, pour quelques-uns, le travail est un refuge contre l'angoisse. "

 

Source : Les Echos du 16 juillet 2010, Muriel Jasor, "Les accrocs au travail peinent à décrocher".



18/07/2010
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