L'art de (se) diriger ( le blog de Laurent Pellegrin)

Il y a 20 ans, selon Seth Godin en 2001, dans "Unleashing the Ideavirus", les 100 premières entreprises du palmarès Fortune 500 creusaient le sol pour en tirer quelque chose ou transformaient une ressource naturelle en quelque chose de tangible. De nos jours, les choses ont bien changé.

Seules 32 des 100 premières entreprises fabriquent encore des choses qu'on peut toucher, depuis les avions et les automobiles jusqu'aux produits chimiques et à l'alimentation, depuis la metallurgie jusqu'à l'industrie lourde.

Les 68 autres manipulent principalement des idées et non des ressources. Au lieu de biens matériels, certaines proposent des services comme la santé ou les télécommunications. D'autres créeent des marchandisent faites principalement de propriété intellectuelle, comme les médicaments ou les semi-conducteurs, où le coût de production du produit physique est mince comparé au coût de son invention. Quelques unes créent des marchés pour les produits des autres, comme la distribution en gros et au détail. Voici leur répartition :

• Assurances : vie, santé (12)
• Santé (6)
• Banques commerciales (5)
• Distribution alimentaire et pharmaceutique (5)
• Grossistes (5)
• Distribution généraliste (4)
• Laboratoires pharmaceutiques (4)
• Valeurs mobilières (4)
• Distribution spécialisée (4)
• Télécommunications (4)
• Ordinateurs, matériels de bureau (3)
• Divertissement (3)
• Produits financiers divers (2)
• Courrier, emballage ; distribution de fret (2)
• Réseaux et autres équipements de communication (2)
• Editions de logiciels (1)
• Institution d'épargne (1)
• Semi-conducteurs et autres composants électroniques (1).

Source : "Free! Entrez dans l'économie du gratuit, Chris Anderson, Pearson Education France, 2009.