Un peu d'humour pour ce 100ème article
Ecoutons ce dirigeant qui considère qu'un chef n'a pratiquement rien à faire, si ce n'est :
- de décider ce qu'il faut faire
- de désigner quelqu'un pour le faire
- d'écouter les raisons pour lesquelles la chose ne doit pas être faite, ou doit être faite plus tard, ou autrement, ou par quelqu'un d'autre
- de maintenir sa décision
- de suivre la question pour s'assurer que la chose a été faite
- de découvrir qu'elle ne l'a pas été
- d'écouter les excuses de celui qui aurait du la faire
- de suivre de nouveau la question pour s'assurer que cette fois la chose a été bien faite
- de s'apercevoir qu'elle a été faite de travers
- de déterminer exactement comment elle aurait dû être faite
- de conclure que maintenant qu'elle a été faite, c'est toujours mieux que rien et qu'il vaut mieux laisser les choses en l'état
- de se demander si on ne pourrait pas se débarrasser de ce type qui fait toujours tout de travers
- de se dire qu'il doit avoir une femme et de nombreux enfants, qu'au fond son successeur serait probablement aussi mauvais que lui et peut-être pire, et qu'en tout cas il faudrait le payer plus cher
- de s'asseoir tristement et de se dire qu'on aurait pu faire la chose soit même en 20 minutes, alors qu'on a perdu 2 jours à comprendre pourquoi il a fallu 3 semaines à quelqu'un d'autre pour la faire de travers.
Source non identifiée mais tirée de "l'Art de diriger", tome 1, de l'excellent Robert Papin, chez dunod, 3° édition
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