Réaffirmer le rôle des managers
Les représentants patronaux ont lancé via l'institut de l'entreprise une série de réflexions dont une sur le nouveau rôle des managers avec un groupe de travail sous la présidence de Daniel Chaffraix, IBM France, et Pierre Mongin, président-directeur général de la RATP.
Face au malaise des cadres, notamment intermédiaires et de proximité ( banalisation du statut de cadre ; écart croissant de rémunération entre dirigeants et managers ; affaiblissement du pouvoir du manager par l'écrasement des lignes hiérarchiques ; réduction de ses marges de manœuvre par la généralisation des technologies de l'information...), tous sont d'accord pour réaffirmer que le manager intermédiaire est irremplaçable : c'est lui qui relaie les stratégies de la direction au sein des équipes, et c'est lui qui décline les politiques de ressources humaines au plus près des collaborateurs. Il joue un rôle essentiel dans la cohésion sociale de l'entreprise, et est le premier à identifier les phénomènes localisés de malaise ou de montée du stress.
Un pacte de confiance doit être refondé entre les dirigeants et leurs managers, d'abord grâce à un discours rénové de la direction générale, tourné davantage vers la lisibilité de sa stratégie, en mettant l'accent sur le projet de celle-ci autant que sur sa performance financière. La direction générale doit aussi s'attacher à renouer une relation directe avec les managers.
Face aux nouveaux défis de l'entreprise plus globale, plus diverse, plus sociétale, le pouvoir du management intermédiaire doit être réaffirmé. Facteur de confusion, le fonctionnement des organisations matricielles doit être clarifié. La mission exigeante d'encadrement des hommes, qui fonde le rôle social du manager, doit être mieux valorisée par l'entreprise dans la construction des parcours professionnels en son sein, et doit orienter les critères de recrutement.
Enfin, les managers intermédiaires expriment un besoin de reconnaissance légitime. Cela passe par une réinvention des formes de valorisation symbolique, adaptées aux attentes des nouvelles générations, et par l'extension des mécanismes de rémunération variable, permettant une meilleure association aux résultats de l'entreprise.
Source : Les Echos du 21 janvier 2010 et sur le site : http://www.institut-entreprise.fr/index....
Face au malaise des cadres, notamment intermédiaires et de proximité ( banalisation du statut de cadre ; écart croissant de rémunération entre dirigeants et managers ; affaiblissement du pouvoir du manager par l'écrasement des lignes hiérarchiques ; réduction de ses marges de manœuvre par la généralisation des technologies de l'information...), tous sont d'accord pour réaffirmer que le manager intermédiaire est irremplaçable : c'est lui qui relaie les stratégies de la direction au sein des équipes, et c'est lui qui décline les politiques de ressources humaines au plus près des collaborateurs. Il joue un rôle essentiel dans la cohésion sociale de l'entreprise, et est le premier à identifier les phénomènes localisés de malaise ou de montée du stress.
Un pacte de confiance doit être refondé entre les dirigeants et leurs managers, d'abord grâce à un discours rénové de la direction générale, tourné davantage vers la lisibilité de sa stratégie, en mettant l'accent sur le projet de celle-ci autant que sur sa performance financière. La direction générale doit aussi s'attacher à renouer une relation directe avec les managers.
Face aux nouveaux défis de l'entreprise plus globale, plus diverse, plus sociétale, le pouvoir du management intermédiaire doit être réaffirmé. Facteur de confusion, le fonctionnement des organisations matricielles doit être clarifié. La mission exigeante d'encadrement des hommes, qui fonde le rôle social du manager, doit être mieux valorisée par l'entreprise dans la construction des parcours professionnels en son sein, et doit orienter les critères de recrutement.
Enfin, les managers intermédiaires expriment un besoin de reconnaissance légitime. Cela passe par une réinvention des formes de valorisation symbolique, adaptées aux attentes des nouvelles générations, et par l'extension des mécanismes de rémunération variable, permettant une meilleure association aux résultats de l'entreprise.
Source : Les Echos du 21 janvier 2010 et sur le site : http://www.institut-entreprise.fr/index....
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