L'art de (se) diriger ( le blog de Laurent Pellegrin)

Selon une enquête L'Express réussir et L'Etudiant, cette génération "WHY" née à la fin des années 70 et au milieu des années 90 arrive sur le marché de l'emploi avec de nouvelles manières d'échanger, de travailler et d'être ensemble qui déroutent aînés, managers et parents. Pourtant ils peuvent apporter de nouvelles armes pour lutter efficacement contre la crise.

"Ils sont moins riches mais plus diplômés que leurs aînés, moins indépendants mais plus autonomes, moins collectifs mais plus interconnectés, moins engagés mais plus en quête de sens".

On peu d'ailleurs en lister les compétences spécifiques et en faire de vrais atouts :

• A la fois diplômée et expérimentée : une "génération stagiaire" aux CV déjà bien fournis et une connaissance du marché et de l'entreprise inégalée ;
• Désireuse d'autonomie ;
  
• Adepte du collaboratif, élevés au numérique et à l'aise dans le multitâches avec une approche horizontale des rapports sociaux (comme moi ils aiment moyennement les pyramides bureaucratiques) ;
  
• Avide de sens : la génération "pourquoi", "remet en question la posture habituelle de surplomb du management traditionnel. Il ne suffit plus d'avoir le statut et les attributs du chef, il faut le prouver par ses compétences, il faut expliquer ses décisions et partager l'information" et le tout en mode zapping permanent ;
  
• Moins enchantée mais plus réaliste : quitte à travailler, autant s'y épanouir.

Source : L'Express, Etudes et métiers, du 11 mars 2010.
Pour aller plus loin : lire l'enquête sur la génération Y dans "l'Etudiant" n°330, avril 2010.