L'important, c'est urgent !
Impossible pour un salarié français de rester concentré plus de douze minutes sur son travail sans être interrompu selon l'étude récente de Sciforma. Cela me rappelle les travaux de Mintzberg sur le vrai travail des managers qui étaient interrompus toutes les sept minutes il y a plus de vingt ans, soit bien avant le mail et les smartphones, et sur ce que j'avais dit dans un post antérieur sur les multitâches.
Ne ressentons nous pas chaque soir cette drôle de fatigue que l'on pourrait qualifier avec Sophie Peters de la Tribune, de "syndrome de la dispersion"?
Voila une source de stress essentielle par faute de nous laisser happer constamment au lieu de nous attacher solidement à l'intérieur de nous même. Mieux habiter son temps est en effet une démarche très personnelle qui requiert astuce, créativité, courage et détermination.
- Identifier les voleurs de temps ;
- Apprendre à renoncer, c'est-à-dire faire des choix.
- Apprendre à dire non.
C'est tout l'enjeu entre Important et urgent, dont on peut voir une brillante explication dans la méthode Covey, ou la matrice ABC d'Einsenhower. Et de reprendre la fameuse formule de Raymond Loewy : "Il n'y a pas d'affaires urgentes. Il n'y a que des affaires en retard".
Source : La tribune du 15 septembre 2010, Sophie Peters, "Mieux dans son job".
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