Temps réflexe contre aptitudes du management à la réflexion
Selon un étude de Glenn Wilson du King's College de l'université de Londres en 2005, "la surcharge d'informations réduit la concentration intellectuelle, ce qui causerait la baisse du QI de 10 points".
Notre époque est en effet marquée par la frénésie du tout tout de suite et la dictature de l'instant. Cette addiction sociétale liée à la société de consommation devient avec la technologie et la globalisation un enjeu majeur pour le management.
Et en 1957, c'est à dire bien vant l'invention du courriel, Albert Camus dénonçait déjà "cette société où le réflexe a remplacé la réflexion". Or le temps réflexe est un risque pour le management (on le voit tous les jours au plan politique). Car manager consiste bien, face à des situations complexes, à penser un traitement différencié et à alterner les rythmes.
Pour Eric Fimbel et Jean-Michel Huet, "au plan organisationnel, au sein de chaque entreprise, il se pourrait que l'abandon des quatre cultes hérités du XX° siècle (vitesse, accélération, profusion, instantané) puisse devenir une vraie compétence distinctive durable, une sorte d'avantage compétitif mois aisément imitable que les technologies que tout un chacun peut se procurer".
Source : 'Réflexe ou réflexion, à la recherche du bon tempo", Eric Fimbel et Jean-Michel Huet, L'Expansion management review, mars 2010.
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