Rome
Selon M. Grimaldi d'Esdra, ex-DRH de Michelin et dirigeant du cabinet de conseil Formadi, " Rien ne prédestinait Rome à être maître du monde. Sa vision a été portée par le volontarisme de l'homme romain".
En fait Rome a fait reposer la notion d'engagement sur des invariants : fides, pietas, virtus et concordia.
- Fides : la foi et la loyauté dans la communauté
- Pietas : reconnaître ce que l'on a reçu des autres, de ceux qui nous ont précédés
- Virtus : le courage et l'engagement
- Concordia : "l'union des coeurs"
Ce n'est pas tant la notion de devoir qu'il faut retenir ici mais plutôt l'énergie qui s'en dégage et qui crée du lien entre les individus. Moralité toute romaine : construire l'engagement revient à créer une disposition d'esprit en proposant des chemins. L'énergie est déclenchée par ceux qui portent les projets. Mais pour ce faire, il faut un minimum de discipline et de rites collectifs. Rome s'est brisée, faute d'une nouvelle vision des élites, en cédant à l'avaricia (la fureur du gain), l'ambitio (l'arrivisme) et la luxuria (le contraire de l'austerité).
Source : Sophie Peters, "Le coin du coach", Le Monde du 2 décembre 2014
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