Délocalisation/Relocalisation
Le mouvement de délocalisation des entreprises en direction des pays à bas salaires semble avoir atteint un point d'inflexion. Attirées un temps par des coûts salariaux faibles, des droits de douane amoindris, une logistique de plus en plus flexible, des marchés nouveaux à potentiel, les entreprises ont finalement découvert qu'un transfert pouvait être source de coûts cachés :
- l'équation énergétique nouvelle a renchéri les coûts de transport
- l'installation des unités de production doit s'adapter au contexte local
- les démarches administratives peuvent s'avérer plus hasardeuses que prévu
- les équipes sur place doivent être formées
- la réactivité, qu'apporte une proximité géographique et culturelle avec des clients soucieux de délais et de personnalisation, est perdue avec une production lointaine et une livraison tardive
- le degré d'acceptation sociétale.
Les entreprises se sont également aperçues qu'au prix d'efforts de productivité interne, fondés sur l'expérience accumulée, elles pouvaient réduire leurs coûts dans leur pays d'origine.
Cela étant, sauf changement brutal de variables d'environnement tels que les parités des monnaies ou les taxes douanières, l'amplification d'un mouvement de relocalisation bute encore sur plusieurs éléments :
- les différentiels de salaires vont encore affecter durablement les raisonnements liés au choix de localisation
- justifier une relocalisation qui ferait suite à une délocalisation : difficile de durer pour un dirigeant, surtout en cas d'échec !
Au final, il est à espérer que le phénomène de relocalisation mette l'accent sur le fait qu'une insistance marquée sur la recherche de coûts salariaux bas ne peut représenter une stratégie à long terme.
D'après un article de Pascal Ansart et Jérôme Garcia paru dans www.latribune.fr du 9 juillet 2007 et repris par Frédéric Tavera.
- l'équation énergétique nouvelle a renchéri les coûts de transport
- l'installation des unités de production doit s'adapter au contexte local
- les démarches administratives peuvent s'avérer plus hasardeuses que prévu
- les équipes sur place doivent être formées
- la réactivité, qu'apporte une proximité géographique et culturelle avec des clients soucieux de délais et de personnalisation, est perdue avec une production lointaine et une livraison tardive
- le degré d'acceptation sociétale.
Les entreprises se sont également aperçues qu'au prix d'efforts de productivité interne, fondés sur l'expérience accumulée, elles pouvaient réduire leurs coûts dans leur pays d'origine.
Cela étant, sauf changement brutal de variables d'environnement tels que les parités des monnaies ou les taxes douanières, l'amplification d'un mouvement de relocalisation bute encore sur plusieurs éléments :
- les différentiels de salaires vont encore affecter durablement les raisonnements liés au choix de localisation
- justifier une relocalisation qui ferait suite à une délocalisation : difficile de durer pour un dirigeant, surtout en cas d'échec !
Au final, il est à espérer que le phénomène de relocalisation mette l'accent sur le fait qu'une insistance marquée sur la recherche de coûts salariaux bas ne peut représenter une stratégie à long terme.
D'après un article de Pascal Ansart et Jérôme Garcia paru dans www.latribune.fr du 9 juillet 2007 et repris par Frédéric Tavera.
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