Les cabinets de consultant doivent revoir leurs modèles

Selon un editorial du Financial Times de la semaine, "les consultants agissent comme un virus : vous en laissez entrer un et ils infectent toute l'organisation". Et "selon le dernier baromètre syndicat patronal syntec Conseil en management indique que seulement 37% des consultants considèrent que leurs relations avec l'entreprise ont évolué positivement, contre 61% auparavant".

Tout en vous renvoyant à l'article des Echos dont cet article est la source (http://www.lesechos.fr/management/idees-neuves/0201152018222-les-consultants-confrontes-a-la-montee-des-critiques.htm), voici les principaux défis du secteur et les premières réponses des cabinets :

Ce qui est reproché aux consultants
-des solutions standardisées sur la base d'études comparatives ;
-un manque d'écoute des besoins spécifiques et terrain des clients ;
-pas assez d'assistance à la mise en oeuvre des solutions préconisées ;
-une transmission insuffisante de leur savoir-faire ;
-des profils trop formatés ;
-des honoraires qui ne sont pas à la hauteur de la qualité des prestations fournies.

Ce que certains cabinets proposent
-un regard élargi pour imprégner les missions d'influences nouvelles (celles de philosophes, de comédiens, d'artistes, de militaires, etc.) ;
-des profils de consultants plus divers (philosophes, anthropologues, champions olympiques, etc.) ;
-une plus forte spécialisation métier ;
-davantage d'expérience terrain et de services opérationnels ;
-une tarification flexible (taux horaire, forfait, rémunération à la performance).

23/02/2011

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